Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Maserati 250F, voiture F1 de 1954
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La Maserati 250 F monoplace de course de Formule 1, cette automobile F1 de collection fut produite de 1954 à 1960, cette Maserati 250F de 1954 mesure 0.91 mètres de large, 4.27 mètres de long, et a un empattement de 2.28 mètres.
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La Maserati 250 F est une monoplace de course de Formule 1 de la marque italienne Maserati. La Formule 2 litres expirant à la fin de l'année 1953, le règlement de la Formule de 2 500 cm³, la Formule 1, est lancé pour la saison suivante, à regret pour Maserati qui n'a pas fini le développement de sa prometteuse Maserati A6GCM. La réponse de Maserati à ce nouveau cahier des charges est lancé au début 1954, elle s'appellera d'abord 6C 2500, pour « 6 cylindres » et 2 500 cm3, avant de prendre le nom de 250F.
Concepteurs : Gioacchino Colombo, Alberto Massimino et Vittorio Bellentani (avant son départ), Ingénieur châssis : Valerio Colotti, Carrosserie : Medardo Fantuzzi, Ingénieur moteur V12 : Giulio Alfieri.
Les difficultés financières naissantes de Maserati ne permettront pas de finaliser cette voiture et celle-ci sera la dernière « bête » de Grand Prix de la marque au Trident. Maserati abandonnera la compétition en Formule 1 en 1958 mais soutiendra encore quelques écuries privées.
La Maserati 250F (1954-1960) utilise un moteur à 6 cylindres de 2,5 litres, conformément à la réglementation de la Formule 1, d’où le « 250 » et le « F ». En 1957 apparaît une version avec moteur 12 cylindres en V à 60°, mais celle-ci est rapidement délaissée par Fangio après des essais à Monaco. En championnat, le moteur ne participera qu'au Grand Prix d'Italie de 1957 avec Jean Behra.
Vingt-sept exemplaires sont produits en tout (22 châssis neufs et cinq châssis A6GCM reconfigurés). Cette voiture sera utilisée par l'écurie officielle de 1954 à 1957, et jusqu’en 1960 grâce à des écuries privées. La 250F permettra à Maserati de gagner le Championnat du Monde de 1957 grâce à la prestation remarquable de Juan Manuel Fangio.
Épreuves gagnées en Formule 1 et Formule 2, la voiture participera à 566 épreuves, en terminera 330, amènera 114 fois son pilote sur un podium en le mettant 38 fois sur la plus haute marche.
Forme carrosserie : monoplace GP - Vitesse de pointe : 280 km/h. La Maserati 250 F est l'une des voitures de Grand Prix les plus marquantes de l’après-guerre car elle est indissociable du plus fameux des pilotes : Juan Manuel Fangio. La monoplace type 250 F de la saison 1957 code 1208, présentée à la Cité de l’Automobile, est un modèle identique à celle ayant conduit Fangio à son dernier titre mondial, l’illustre pilote argentin ayant décidé de mettre alors un terme à ses participations en course.
Cette voiture est le fruit du travail des ingénieurs Colombo et Alfieri. Classique dans l’épure d’ensemble et moderne dans ses réalisations, elle est équipée d'un moteur 6 cylindres de ligne de 290 CV capable de l’emmener à plus de 280 km/h.
Autre particularité, un essieu arrière articulé du type « de Dion » reçoit un ensemble boite-pont suspendu à 4 rapports avant. Le secret de la réussite de cette voiture tient aussi à sa légèreté. Elle ne pèse que 630 kg grâce à un châssis tubulaire très équilibré.
uan Manuel Fangio a débuté en Europe sur Simca Gordini puis il a connu le succès avec Alfa Romeo, Ferrari et Mercedes. En 1957, les résultats en course obtenus par Maserati le convainquent de rejoindre l’écurie de l’usine, en remplacement de Stirling Moss. Il trouve avec la Maserati type 250 F une voiture robuste et précise correspondant bien à sa conduite perfectionniste.
Grâce aux performances de la 250 F et à ses talents de metteur au point, l’illustre pilote entre dans la légende en décrochant son 5e titre de champion du monde à la suite, notamment, d’une inoubliable démonstration sur le difficile circuit de Nürburgring au Grand Prix d’Allemagne. Conduisant au millimètre près dans les virages délicats, Juan Manuel Fangio déchaine l’enthousiasme. Au terme de cette course, Fangio déclare quand même : « Je ne conduirai plus jamais en prenant autant de risques… ».
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Maserati ", Italie 1926 - ....
Le premier atelier d'Alfieri Maserati était situé à Bologne, c'est là que Maserati commença à oeuvrer le 14 décembre 1914. Au début, son activité se limita à la préparation des voitures Isotta-Fraschini.
A la fin de la Première Guerre mondiale, Alfieri Maserati avait transféré ses ateliers dans les faubourgs de Bologne, aidé par ses frères Ernesto et Ettore, il se consacra à la fabrication de voitures de compétition.
En 1922 commença une longue et fructueuse collaboration avec la firme Diatto, collaboration qui, en 1924, atteignit son apogée avec la création d'un moteur suralimenté à huit cylindres de 2 L.
En 1926, Alfieri Maserati commença à fabriquer des voitures pour son propre compte en sortant une 8-cylindres suralimentée de 1500 cm3. Ernesto, le plus jeune des frères Maserati, prit pari lui aussi, avec succès, aux compétitions et contribua ainsi à faire connaitre le nom de la marque qui en était encore à ses débuts.
Le modèle 26 B fit sa première apparition dans la Targa Florio de 1927. Les Maserati ne participaient pas encore aux grandes compétitions, mais les succès remportés dans des courses mineures par les nombreux clients de la marque étaient de plus en plus fréquents.
Deux nouvelles voitures furent préparées en vue de la participation au Grand Prix d'Italie de 1928. La grande renommée qu'avaient acquis à cette époque les records automobiles contribua considérablement à la popularité de Maserati, qui, parallèlement, avait amélioré les modèles de sa production.
La saison sportive de 1930 consacra définitivement la supériorité de Maserati, qui remporta la presque totalité des plus importantes compétitions avec la nouvelle 8-cylindres de Grand Prix de 2 500 cm3. Ce fut, par contre, Arcangeli qui remporta la première victoire avec ce modèle dans le Prix royal de Rome, en surclassant les Alfa Romeo P 2 préparées spécialement et les Bugatti.
Alfieri Maserati sut organiser intelligemment le programme de travail en permettant à l'usine de survivre, entre-temps l'intérêt suscité par la marque Maserati s'étendait en dehors du secteur sportif.
En 1931, Maserati ne fut pas en mesure de renouveler la série sensationnelle de victoires sportives de l'année précédente, les nouvelles Alfa Romeo et Bugatti s'opposant d'une façon inattendue aux Maserati.
En 1934, avec l'entrée en vigueur de la nouvelle formule internationale, les Maserati de 3 L subirent diverses modifications pour être dans la limite , maximale de poids autorisée.
En 1937, la majorité des actions de la société fut cédée à la famille Orsi, de Modéne. Les frères Maserati, toutefois, gardèrent la direction technique de la firme en s'engageant avec elle pour une période de dix ans.
L'année 1938 marqua le retour des Maserati dans les Grands Prix avec la 8 CTF, a la surprise générale, cette voiture, avec une vitesse maximale de 260 km/h, s'avéra être la seule en mesure de tenir tête aussi bien à la Mercedes qu'à l'Auto Union.
Les frères Maserati quittent l'entreprise en 1940, les usines avaient été transférées de Bologne à Modène, avenue Ciro-Menotti où, pendant la guerre, furent fabriqués presque exclusivement des véhicules électriques.
En 1952, après une période morne, la marque de Modéne revint aux compétitions avec la monoplace A 6 GCM, avec moteur à six cylindres en ligne, qui toutefois s'avéra inférieure à la Ferrari type 500.
De 1954 à 1958, la 250 F fut fabriquée en plus de trente exemplaires et subit une constante évolution. Après la première année d'activité, riche en succès, fut adoptée, en 1955, une nouvelle boite de vitesses à cinq rapports, tandis que l'ingénieur Giulio Alfieri effectuait des études très approfondies sur l'alimentation à injection directe et indirecte.
A partir du 1er avril 1958, Maserati fut soumis à un régime de contrôle administratif, dont il put heureusement se dégager grâce au succès commercial rencontré par la nouvelle 3 500 GT carrossée par Touring.
En 1962, Alfieri revint au schéma orthodoxe avec la 151, la première d'une série de grosses berlinettes conçues tout spécialement pour les Vingt-Quatre Heures du Mans.
En 1965, au cours des essais préliminaires sur le circuit de la Sarthe, Lloyd Cassner se tua au volant d'une nouvelle version de la 151 à quatre roues indépendantes destinée à recevoir un nouveau moteur V 8 de 5 200 cm3.
Les difficultés inhérentes au développement industriel de la deuxième moitié des années soixante poussèrent les Orsi à rechercher une nouvelle solution qui, en 1968, aboutit à la prise en charge par Citroën des usines Alfieri Maserati.
En 1975, Maserati, proche de la faillite, est reprise par De Tomaso et la gamme comprend la V6 Merak 2 965 cm3, la Merak 2000, le V8 Bora, la Khamsin 4 930 cm3 et les Quattroporte V8 coupé et limousine. Entre 1981 et 1984, paraît une série Bi-turbo déclinée en coupé 220, berline 430 et spider.
La gamme 1995 comprend encore le Spyder IE de 225 ch, la Ghibli poussée à 2,8 litres, une nouvelle Quattro-porte, la V98 Shamal de 326 ch, 3,2 litres et une V6 Barchetta réservée à une formule de promotion disputée exclusivement en italie.
Source : Encyclopédie des voitures, Edita.
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